Réalisé par Rich Moore
avec les voix françaises de François-Xavier Demaison, Dorothée Pousséo et Donald Reignoux
RESUME
Dans une salle d’arcade, Ralph-la-casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous… Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… Et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves et trouver leurs places dans leurs mondes ?
CRITIQUE
Les Mondes de Ralph c’est la troisième tentative des studios Disney de réaliser des films basés sur l’univers des jeux vidéo. Le premier projet avaient été baptisés « Joe Jump », le second « High Score », mais ont finalement été abandonnés. Les Mondes de Ralph compte 188 personnages différents, soit beaucoup plus que les autres productions Disney, qui en ont d’habitude entre 40 et 60. Le film, lui, contient environs 70 décors différents, là où d’autres films Disney en ont généralement 25.
Dans Les Mondes de Ralph, il y a de nombreuses références aux héros des jeux vidéo de notre enfance, en tout cas de la mienne, mais ces différents personnages n’ont pas été choisis à la légère, non, ils ont été choisis via un vote parmi les employés de Disney. Ensuite il a fallu obtenir les droits pour les exploiter, mais ce n’est pas parce que certains éditeurs de jeux vidéo ont accepté que leurs mascottes figurent dans Les Mondes de Ralph de Disney qu’elles ont pour autant laissé le champ libre aux animateurs. Loin de là ! Par exemple, dans une scène, Bowser est censé boire une tasse de café; et la firme Nintendo a été très précise sur la manière dont cela devait se passer ! Une autre scène devait voir des anneaux « sortir » du personnage culte de Sega, Sonic le hérisson, clin d’œil évident aux mêmes anneaux que ceux récupérés dans les jeux. Mais la firme ne l’entendait pas de cette oreille : les anneaux ne se dispersent que lorsque le personnage tombe dans le jeu. Comme ce n’était pas le cas dans cette scène, le studio a donc dû rebrousser chemin et animer la scène à nouveau en tenant compte des remarques de Sega.
Le film a été le premier a être disponible aux États-Unis en téléchargement avant sa sortie en DVD/Blu-Ray. Et puis, en prévision de la sortie du film au Royaume-Uni le 8 février, Disney a transformé une rue de l’est de Londres en jeu vidéo 8-bit, la Brick Lane est devenu la 8 Bit Lane. Joli clin d’œil ! Ceci étant, même si le long-métrage fait le plein de prouesses graphiques et fourmille de gags, il faut reconnaître que l’histoire n’est pas d’un intérêt renversant, loin de là.
Pour finir, parlons des supports, en DVD en plus du film, vous pourrez profiter d’un très bon court métrage inédit « Paperman » qui vaut le détour. Sur le Bluray, en plus d’une image plus soignée, vous pourrez profiter d’un documentaire sur la création des Mondes de Ralph, de scènes coupées et de versions alternatives présentées par le réalisateur Rich Moore avec des commentaires audio optionnels. S’ajoute à cela, toujours sur le bluray, des publicités des jeux vidéo.
Boloms dit
Je l’ai justement regardé hier soir et j’ai beaucoup aimé.
Une histoire sympa, drôle et touchante en alternance.