Une série créée par Marc Cherry et Charles Pratt en 2004 pour la chaîne américaine ABC
Avec Teri Hatcher, Felicity Huffman, Marcia Cross, Eva Longoria, …
RÉSUMÉ
Mary Alice Young adore observer ses amis et sa famille, elle n’y consacre pas sa vie… mais sa mort. En effet, un beau jour, dans sa coquette maison plantée au cœur d’un charmant quartier résidentiel, Mary Alice a décidé de mettre fin à ses jours. Désormais, de son point de vue imprenable, elle commente la vie de sa famille, de ses amis et de ses voisins. Aucun des petits secrets plus ou moins avouables de cette communauté apparemment sans histoire n’échappe désormais à Mary Alice…
CRITIQUE DE LA SÉRIE
Rarement au cours des 7 dernières années je n’avais autant vibré pour une série télé (la dernière fois c’était probablement avec Madame est servie, mais ce n’est pas le même genre). Découverte, un peu par hasard, durant le mois de décembre 2005, j’ai dévoré la saison une de Desperate Housewives. En moins de 3 semaines, nous avalions, ma moitié et moi-même, l’intégrale des premières aventures de nos femmes désespérées.
Chemin faisant, j’ai attendu chaque saison avec impatience, jusqu’à la dernière. Alors oui, les huit années de Desperate Housewives, n’ont pas été de qualités égales. On se serait bien passé de certaines, mais, au fil du temps, ce qui peut avoir paru superflu, ne l’était pas tant. Puisqu’on a appris à creuser les personnages, à comprendre le trouble qui habite Bree Van de Kamp, à réaliser que le bonheur de la famille Scavo, n’est pas celui que l’on pourrait croire, à s’apercevoir que Gaby n’est pas si insensible que ça et finalement Susan, malgré ses déboires constants, nous a démontré qu’elle était une femme forte, capable de beaucoup de chose pour son bonheur et celui des siens.
Au final, la saison 8 de Desperate Housewives est une sorte de délivrance. Le trop, trouve enfin un épilogue. Et quel épilogue. Une saison qui va mettre au jour beaucoup des énigmes lancées au cours de ses huit années. Un final en apothéose, qui ouvre de nouvelles portes, de nouvelles énigmes. Finalement le sentiment que j’ai ressenti, c’est celui d’avoir été de passage dans un quartier, d’avoir observé la vie, la vie qui continue, malgré mon départ de Wisteria Lane. Ne dit-on pas que la vie est un éternel recommencement ?
sortie le 8 novembre 2012
image : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 1.78
son : Anglais DD 5.1, Français DD 5.1
sous-titres : Anglais, Français
suppléments : « Ce n’est qu’un au revoir » Commentaire audio de Marc Cherry sur l’épisode « La vie est un cadeau » ; Bêtisier ; 15 scènes coupées
Dave - Boloms dit
Très belle critique… je me réjouis d’arriver au bout de la saison 🙂