comédie fantastique
Réalisé par Tim Burton
Avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter et Eva Green.
RESUME
En 1752, la famille Collins quitte l’Angleterre pour démarrer une nouvelle vie en Amérique. Vingt ans après s’être installée, le fils prodige de la famille, Barnabas, fait la pluie et le beau temps à Collinsport, dans le Maine jusqu’au jour où il fait l’erreur de briser le cœur d’Angélique.
Sorcière dans tous les sens du terme, elle lui jette un sort bien pire que la mort en le transformant en vampire et en le faisant enterrer, vivant. Un beau jour, 200 ans plus tard, la tombe de Barnabas est accidentellement éventrée. Sorti de sa prison, il décide de voir ce qu’il est advenue de sa descendance. Face aux ruines que sont devenues son manoir et son nom, il jure de faire retrouver à sa famille sa gloire passée…
CRITIQUE DU FILM
Adapté d’une série télé des années 70, Tim Burton fait son retour dans un registre qu’il manie avec beaucoup de talent, le gothique ! A l’image de tous ces contes qu’il adapte au cinéma (Alice au pays des merveilles, Charlie et la Chocolaterie), la noirceur, qui fait sa renommée, est au rendez-vous.
Mais contrairement à d’habitude, à l’exception peut-être de Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête, pas de couleur criarde ici, sauf la coiffure du docteur Hoffman (Helena Bonham Carter), d’un orange étincelant. Le reste est sombre, gris, noir, blanc. Parfait !
A cela s’ajoute le talent de son acteur fétiche : Johnny Depp ! Johnny Depp a cette particularité de pouvoir tout jouer et d’être crédible dans tous les registre. J’ai pour ma part une préférence pour ses rôles où il se lâche. Ceux où l’on découvre pleinement ses talents d’acteurs. Dans Dark Shadows il s’en donne à coeur joie. Répliques cinglantes, mouvements finement orchestrés et mimiques parfaites, font de ce personnage de Barnabas, un être complexe et torturé attachant. Même son de cloche pour l’ensemble du casting. Michelle Pfeiffer en digne descendante d’une dynastie déchue est grandiose. Elle garde une distance et un côté absent qui font merveille. Mention spéciale à Eva Green qui incarne Angelique, qui n’a rien d’un ange et dont seul le regard trahis ses mauvaises intention.
Maintenant, si on y regarde d’un peu plus près et que l’on fait fis des apparences, l’intrigue est courue d’avance, même si elle laisse quelques zones d’ombre, on a une étrange sensation de « bâclée » à la fin.
Malgré tout, Dark Shadows est une très bonne comédie fantastique qui se laisse regarder et apprécier, ne serait-ce que pour bande son années 70.
DVD
image : 1.85:1 | 16/9 compatible 4/3
son : Anglais DD 5.1, Français DD 5.1
sous-titres : Français
Supplément : –
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